Dominique STOPPA-LYONNET

Responsable du service de génétique/Professeur de Génétique Médicale

Institut Curie - Université Paris Cité

France

Situation actuelle :
Chef du service de génétique de l’Institut Curie et Professeur de génétique médicale à l’Université de Paris Cité


Principales appartenances :
Membre fondateur du Groupe Génétique et Cancer (Unicancer) ; CCNE de 2005 à 2013 ; Conseil Médical et Scientifique de l’ABM de 2005 à 2015 ; présidente du Conseil Scientifique d’AT-Europe ; Conseil Scientifique de l’association Maladie de Fanconi ; Comité de Parrainage du Programme Aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Urgence, PAUSE ; GRAM, Groupe de Réflexion avec les Associations de Malades, de l’INSERM ; présidente du Conseil Scientifique et Ethique de SeqOIA-PFMG2015 ; présidente de la commission institutionnelle d’éthique de l’Institut Curie ; Comité Déontologique et Ethique de l’INCa ; Conseillère de Paris de 2014 à 2020.


Prix et distinctions :
Prix René Fauvert des Hôpitaux de Paris, 1990 ; Prix de la Ligue contre le Cancer des Yvelines, 1999 ; Prix de l’Académie Nationale de Chirurgie, 2002 ; Prix de la Fondation « Le mois du Cancer du sein » avec Olga Sinilnikova et Sylvie Mazoyer, 2004 ; Chevalier de la Légion d’Honneur, promotion du 14 juillet 2006 ; Prix Henry et Mary-Jeanne Mitjaville, Académie de Médecine, 2007 ; Prix de communication Jean Bernard, Fondation pour la Recherche Médicale, 2014


Les travaux médicaux et scientifiques de Dominique Stoppa-Lyonnet portent principalement sur les gènes de prédisposition aux cancers et en particulier sur les gènes de prédisposition aux cancers du sein et de l’ovaire. Sa vision d’ensemble l’a conduite à appréhender autant le diagnostic moléculaire d’une prédisposition, la définition de la prise en charge des personnes à haut risque que l’identification de facteurs modificateurs de risque. Avec l’Institut Curie, l’Institut Gustave Roussy et l’APHP, Dominique Stoppa-Lyonnet a été fer de lance entre 2001 et 2004 contre l’opposition aux brevets européens portant sur les gènes BRCA1 et BRCA2. Elle a coordonné en 2007 pour l’INCa et l’ABM un rapport sur la place du diagnostic prénatal, de l’interruption médicale et grossesse et du diagnostic préimplantatoire lors de prédispositions génétiques aux cancers. Elle a été co-rapporteur de deux avis du CCNE portant sur les diagnostics prénatals et préimplantatoires. En 2021, elle a co-coordonné pour la Ligue Nationale contre le Cancer et Unicancer un plaidoyer pour le Ministre de la Santé pour l’accès aux tests génétiques en oncologie.

CHAM 2022

Prévenir, jusqu’où ?

Débat 30 septembre 2022, 10h10 - 10h50